Il a dit : "C'est toujours mieux sous ton ombrelle, bonne nouvelle."

Peut-être avons-nous à faire cela : enfiler les bonnes nouvelles, passer le collier à notre cou, ne pas pavaner mais sentir son poids sur notre nuque, sa pesanteur qui nous allège. 

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3 min ⋅ 13/07/2025

Cette semaine. Nous sommes neuf amis, tournés vers celui qui tient le téléphone, l’accès vers le site dédié : nos fils ont obtenu leur brevet. 

Il y a deux ans. Je suis en voiture, en route vers mon cours de yoga. Fin de journée du mois de mai. Je fends la forêt, je ne capte pas très bien, je choisis de ne pas répondre au numéro qui s’affiche sur l’écran de la voiture. Je l’écoute quelques minutes plus tard : c’est Nathalie Zberro, la boss des éditions de L’Olivier. Elles ont aimé mon manuscrit, elles aimeraient m’accueillir sous leur arbre.

2010, 2013. Echographie 1, échographie 2, échographie 3, échographies 4, 5, 6. Jours de naissance. Notre fils, notre fille : ils sont en bonne santé, ils sont vivants, ils pleurent en quittant mon ventre alors qu’on les y dépose.

Ces derniers mois : « Aurélie, ton écoute et tes paroles ont été déterminants pour moi. », « Serge a vu le médecin ce matin. Rien à signaler sauf qu'il a rétréci de 4 centimètres ! », « Un petit message pour te dire que j’ai tranché ! », « Je me sens alignée. », « J’adore nos conversations. » 

07 février 2018 : il a neigé cette nuit.

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Par Aurélie Jeannin

Les récits que nous faisons de nous sont très puissants. Certains nous ligotent, nous limitent. D’autres nous portent de façon grandiose et libérée. Je m’appelle Aurélie Jeannin. J’accompagne par le récit, sous des formes diverses.

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